| |
|
|
Affiches | Archives commerciales | Archives hôtelières | Archives viticoles | Cartophilie | Classement | Diplomatique | Droits d'auteur | Etiquettes | Imprimés de publicité | Journaux en Aquitaine (1) | Journaux en Aquitaine (2) | Journaux en Aquitaine (3) | Marcophilie (1) | Marcophilie (2) | Papiers d'association | Papiers d’identité | Le papier monnaie
| Marques postales avec numéros | L'Assemblée nationale constituante vote la suppression des provinces et la
division de la France en départements le 4 mars 1790.
L’uniformisation de
tous les cachets postaux ne sera réalisée qu'en novembre 1791.
C'est
pratiquement à partir du 1er janvier 1792 qu'on trouve des lettres avec un
cachet postal à numéro. La France divisée en 83 départements numérotés de 1 à
83, suivant l'ordre alphabétique.
Tous les cachets sont linéaires avec le nom
du bureau de département de la lettre, surmonté du numéro de département
correspondant.
La majorité de ces cachets est en noir, et il y a toujours
trois types : port du port payé et déboursé. |
| |  |
La petite poste
: pour compléter les services que rendait la grande poste qui distribuait le
courrier échangé de ville à ville, il a été créé en 1653, pour Paris un service
de petite poste permettant aux habitants de la même ville, et de la banlieue
d'écrire entre eux.
Après un premier échec, l'idée de la petite poste fut
reprise en 1760, ainsi à Bordeaux. La petite poste sans rapport avec la grande
poste fut le privilège de particuliers qui se chargeaient de tous les frais. La
petite poste marchait bien, l'administration des postes se l’annexa
rapidement. |
|
| Les cachets rond à date | En février 1828 fut essayé un cachet rectangulaire à date. A partir de 1830 fut mis en service progressivement des cachets à date pourtant l'indication de l'origine inscrite entre deux cercles, le cercle intérieur étant réservé à la date.
Il fut ainsi créé trois types successifs : les grands cachets (1830), le cachet moyen (1836), le petit cachet (1838).
Les services postaux secondaires et les distributions
Pour servir le public dans les localités de moindre importance qui n'avaient pas de bureau de direction, furent créées dès l'Ancien Régime, les services secondaires.
En 1808 ils prirent le nom de distribution (réception et délivrance du courrier). Ils mettaient, au recto de la lettre, leur griffe soit manuscrite, soit au tampon, sans numéro. Le 1er janvier 1819, les distributions eurent toutes des cachets au tampon en italique, dénommés cursives. La première marque double (cursive et en caractères romains le bureau d'attache) dura officiellement de 1819 à 1830.
Le 1er mai 1830, à la marque double, succède la cursive simple qui ne porte plus le nom du bureau de direction : les cursives ne furent supprimées officiellement que le 1er avril 1853, donc après l'apparition du timbre-poste. |
| |  |
| Le service postal rural | A partir d'avril 1830, dans toutes les communes ne possédant pas de bureau de
poste, est mis en place une boîte postale dite «boîte rurale».
Le facteur
rural recueille des lettres mises dans cette boîte un jour sur deux (loi de
juillet 1830 ) puis tous les jours (loi d'avril 1853).
L'administration
perçoit une taxe supplémentaire de 1 décime (le décime rural).
Tous ces
petits cachets représentent la première marque postale des communes rurales qui
n’eurent de bureau de poste qu’à partir de 1835-1836.
Les cachets OR dans un
cercle étaient apposés sur les correspondances remises directement, par
l'expéditeur, dans les mains du facteur.
Il y a d'autres catégories de
marques, de purification des lettres, surtout provenant du Moyen-Orient
d'Orient, les marques d'entrée en France, de franchise,
d’armées.
[Document-Collection privée Jacques Clémens]
<<<
retour |
|
| |
