| |
|
|
Affiches | Archives commerciales | Archives hôtelières | Archives viticoles | Cartophilie | Classement | Diplomatique | Droits d'auteur | Etiquettes | Imprimés de publicité | Journaux en Aquitaine (1) | Journaux en Aquitaine (2) | Journaux en Aquitaine (3) | Marcophilie (1) | Marcophilie (2) | Papiers d'association | Papiers d’identité | Le papier monnaie
| Le Papier monnaie | Lorsque la Banque de France ouvre ses portes le 1er Ventôse (20 février 1800) et
reçoit en particulier la mission d'émettre des billets payables à vue et au
porteur, la France a déjà connu plusieurs créations de papier-monnaie.
Un
arrêt du 19 septembre 1701 de la Cour des monnaies précise que «les billets de
monaye seront reçus pour argent comptant».
Un autre arrêt du 6 décembre 1704
stipule que les billets "auront cour dans le public".
Transformés en 1716 en
«billets d’Estat» leur liquidation permis le système de Law.
Son système ne
consistait pas en papier monnaie émis en contrepartie d'un stock de monnaie
métallique mais gagés sur les actions d'une société, la Compagnie des
Indes.
Mais c'est la banqueroute de Law, banquier écossais en 1720. |
| |  |
En 1776 est créée la Caisse d'Escompte qui a émis jusqu'en 1793, 180 millions de
livres de billets qui à certaines périodes ont eu leur convertibilité en
espèces suspendue.
Dès les premiers mois de la Révolution des assignats sont
créés.
Comme les billets de monnaie, des assignats sont des billets émis
directement par le trésor mais gagés sur la valeur des biens nationaux, terres
confisquées des nobles émigrés, du clergé.
La perte de la valeur du gage
territorial et donc de celle des assignats est considérable.
Le 30 Pluviose
an IV (19 février 1796) le matériel de fabrication des assignats est détruit
publiquement à Paris.
Les procédés de fabrication vont connaître de
constantes améliorations : l'impression réalisée à l'encre noire jusqu'en 1862
s’effectue ensuite à l'encre bleue.
En 1888 commença à circuler des billets
bicolores «bleus et roses» la polychromie, qui apparaît sur les coupures en
circulation au début du XXe siècle est complétée par le recours à la
taille-douce.
En 1912, est utilisé pour la première fois le procédé de
l'offset.
[Les billets de la Banque de France, deux siècle de
confiance, Banque de France, 1994
Document-Collection privée
Jacques Clémens] |
| |  |
1800 : création de la Banque de France
1803 :
loi du 24 Germinal l'an XI octroyant le privilège d'émission pour Paris.
1825
: abandon du filigrane coloré au profit de la technique du filigrane
clair.
1827 : impression de la date de création.
1829 : apparition de
cartouches reproduisant intégralement le texte du code pénal réprimant les
contrefaçons
1831 : adoption de l'impression « à l'identique »
1844 :
apparition du filigrane « ombré »
1848 : premières utilisations de la
gavalnoplastie
1862 : impression à l'encre bleue, différenciation du recto et
verso, apparition du filigrane à figure humaine, apposition mécanique des
signatures définitivement adoptées. |
1863 : apparition des premières presses
mécaniques
1866 : adoption du numéro de contrôle
1873 : première
fabrication des billets bicolores
1888 : mise en circulation de billets «
bleu et rose »
1896 : première fabrication en quatre couleurs
1910 :
apparition dans la circulation du premier billet en quatre couleurs
1934 :
apparition de la taille-douce,
1953 : toutes les nouvelles émissions
porteront l'effigie d'un personnage célèbre
1960 : création du nouveau
franc
1972 : utilisations de l'offset sec
1995 : décision d’adopter une
«fabrication en
continu». | |
|
| |
